Les chiens et votre santé mentale
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Lors d'un confinement local, il a peut-être été difficile pour beaucoup de gens de gérer le stress et l'anxiété qui peuvent occasionnellement accompagner le travail, la vie de famille et les responsabilités générales. Ces pressions peuvent laisser beaucoup de gens ressentir la tension de la vie quotidienne et souffrir d'anxiété et de stress. Cependant, des recherches ont montré que posséder un animal de compagnie pouvait avoir un impact positif sur la santé mentale des propriétaires en ces temps difficiles et au-delà.
La pandémie liée au Coronavirus a sans aucun doute impacté notre façon de vivre mais aussi celle de nos animaux de compagnie. Confinés, nous partageons le même espace avec nos chats à plein temps. Dans la nature, les grands chats sauvages ne comptent que sur eux-mêmes pour survivre et cet instinct d’agir seul est également inné chez nos chats de compagnie. C’est pourquoi il est important de veiller à ce que nos chats ne soient pas stressés par nos présences quotidiennes dans leurs environnements

En 1980, une étude révolutionnaire établit une corrélation entre posséder un animal de compagnie et le taux de survie un an après une hospitalisation liée à certains types de maladies cardiaques.

Promener régulièrement son chien
Ne négligez pas l’importance des promenades quotidiennes, à condition que les restrictions en vigueur dans votre région ne vous y empêchent pas. Ces promenades sont bénéfiques pour votre chien comme pour vous. Elles permettent de prendre l’air, de faire de l’exercice et de rencontrer d’autres passionnés. Sans oublier qu’elles aident votre chien à évacuer son trop plein d’énergie et à soulager le stress et l'ennui qu'il peut ressentir en étant resté trop longtemps inactif.
Tous les chiens ont besoin de se dépenser quotidiennement et d'explorer les odeurs, les sons et les images de leur environnement. Même si les restrictions locales ne le permettent pas toujours, il est recommandé de promener votre compagnon au moins deux fois par jour.
Ces promenades quotidiennes vous offrent également une parenthèse loin de votre domicile, où vous passerez vraisemblablement plus de temps que d’habitude en raison de la pandémie de Covid."
La responsabilité d’avoir un chien
Pour beaucoup de personnes, avoir un chien est synonyme de responsabilités et d’investissement financier (soins, attention, temps passé, nourriture...). Mais il ne faut pas oublier qu'avoir un chien apporte de nombreux bienfaits, notamment sur votre santé mentale. Par exemple, la nécessité d’interagir avec d’autres personnes, telles que le toiletteur, le vétérinaire et d’autres propriétaires d’animaux, permet de lutter contre la solitude.
Par ailleurs, s’occuper d’un animal peut structurer votre journée et lui donner du sens. En ces temps difficiles, vos habitudes, comme aller au travail ou sortir avec votre entourage, ont changé, voire disparu. C’est pourquoi, prendre soin de votre chien peut être particulièrement bénéfique et rassurant.
Si aucune solution miracle n’existe en matière de santé mentale, il semble que nos amis canins soient d’une aide précieuse, notamment dans les moments difficiles, pour aider à lutter contre l’anxiété et apporter du réconfort.
Les animaux constituent un élément central de la vie humaine depuis des milliers d’années. Nous savons que depuis les premiers temps de l’humanité, les animaux sauvages et, plus tard, les animaux agricoles ont joué un rôle important dans la fourniture de nourriture et d’autres matériaux, dans le transport et dans le cadre des pratiques culturelles et religieuses.
C’est durant les premiers mois de sa vie que doit se faire son apprentissage. Néanmoins, il est important de poursuivre sa sociabilisation lorsqu’il est adulte. Sans cet apprentissage, un chien peut devenir craintif ou même agressif dans des situations qui ne lui sont pas familières.
Quand démarrer l’apprentissage de mon chien à la sociabilisation ?
Les chiots âgés de 3 à 14 semaines sont les plus réceptifs. Pendant cette période, ils s'attachent rapidement et sont particulièrement sensibles à leur environnement. Votre vétérinaire vous conseillera sur le meilleur moment pour démarrer la sociabilisation de votre chiot (en fonction de son âge et de ses vaccinations).
Si ces contacts précoces jouent un rôle essentiel dans le futur équilibre comportemental d'un chien, sa sociabilisation ne doit pas s'arrêter à 14 semaines. Il va continuer à apprendre tout au long de sa vie et ses réactions à des situations familières peuvent changer - un jeune chien peut être à l'aise dans une voiture au début mais une expérience négative peut le rendre anxieux plus tard.
De même, qu’un chien adulte qui a été mal sociabilisé durant sa croissance peut apprendre de nouveaux comportements et se sentir à l'aise dans des situations auparavant stressantes.
Comment sociabiliser un chiot ?
L’objectif est d’exposer votre chiot à un plus grand nombre de sensations possibles au sein de son environnement, laissez-le voir une diversité de choses, entendre différents bruits, marcher sur différents sols et sentir une multitude d’odeurs. Il faut qu’il puisse interagir avec de nouvelles personnes, d’autres animaux de son environnement qui lui serviront de point de référence dans sa vie future. Plus un chiot vivra d'expériences positives, plus il sera à l'aise à l'âge adulte.
Mais les expériences négatives auront aussi un impact durable, donc tout comme vous le feriez avec un chien plus âgé, vous devez le sociabiliser avec douceur en observant constamment son comportement et ses réactions au cours de son apprentissage.
Si vous n'avez pas pu sortir avec votre chiot aussi souvent que vous le souhaitiez en raison du confinement, vous pouvez commencer par lui faire explorer de nouveaux lieux comme la maison d'un ami (si vous y êtes autorisé) ou interagir avec des chiens dont vous savez qu'ils sont à jours de leurs vaccins et bien éduqués.
Même si la distanciation sociale rend la sociabilisation des chiots et des chiens plus difficile, vous pouvez toujours observer le monde ensemble et interagir avec les gens et les autres chiens à une distance de sécurité.
Observez votre chiot, et proposez-lui les séances d’éducation au moment où il semble le plus réceptif. Ne le sollicitez pas quand il semble fatigué ou anxieux ; certains ont des comportements innés qui les rendent naturellement anxieux. Demandez à votre vétérinaire des conseils personnalisés sur votre chiot.
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