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Mon chien a un appétit difficile

Vous servez à votre chien de la nourriture de qualité mais il fait la fine bouche ? Connaitre les origines de ses préférences alimentaires et comment inciter votre chien au palais délicat à finir ses repas.

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Mon chien a un appétit difficile

Les chiots établissent leurs préférences alimentaires très tôt

Pendant le sevrage des chiots, les jeunes imitent leur mère : ils veulent manger la même chose qu’elle et si possible dans son assiette. Pendant les premières semaines qui suivent l’adoption d’un chiot, donnez-lui le même aliment que celui qu’il recevait avant d’arriver chez vous.
Une fois sevré, le chiot, assez glouton par nature, s’adapte bien aux croquettes comme aux aliments dits humides, sous forme de bouchées ou gelées en morceaux, terrines ou mousses tendres. Lorsqu’il boude un peu les croquettes, il suffit parfois d’ajouter de l’eau tiède (éventuellement additionnée de bouillon de viande) pour stimuler son appétit.

Les croquettes sont particulièrement indiquées pour freiner la formation du tartre chez le chiot. Lorsque la texture est spécialement étudiée, certaines croquettes réalisent un « brossage » passif d’une partie des dents. Il est également plus facile de surveille les rations données avec les croquettes. Le chien mange plus lentement, il est obligé de croquer et la satiété s’installe plus vite.

En revanche, votre chien préfèrera sans doute un aliment humide lorsqu’il a mal aux dents, si son appétit est naturellement faible ou s’il en convalescence. Si vous voulez encore plus stimuler l’appétit du chien, réchauffez l’aliment à température ambiante.

Il ne vous aura pas échappé que les chiens préfèrent souvent manger quelque chose de nouveau plutôt que leurs croquettes habituelles. Ce comportement alimentaire (qui porte un nom savant : la néophilie) pourrait correspondre à une règle instinctive de prudence : en ne se limitant pas à un seul aliment, l’animal risquerait moins de souffrir de carences nutritionnelles…

Cette attirance spontanée pour la nouveauté ne dure pas longtemps si le nouvel aliment proposé n’est pas vraiment meilleur que l’aliment habituel. En revanche, si le nouvel aliment est réellement préféré, le chien va l’adopter aux dépens du premier.

Trop de variété alimentaire peut perturber la digestion du chiot mais à l’inverse, une monotonie excessive risque d’engendrer une certaine lassitude, même si l’aliment est de très bonne qualité. La bonne attitude, comme souvent, se situe quelque part au milieu des extrêmes !

Chasser les mauvaises habitudes alimentaires

Lorsqu’un chien devient difficile, il convient d’abord de s’assurer que cela n’est pas dû à un problème de santé (douleurs dentaires, infections,…). N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire si vous constatez une perte d’appétit significative chez votre chien.

Si son manque d’appétit n’est pas pathologique, il se peut que son refus de manger sa gamelle provienne de mauvaises habitudes alimentaires. Dans ce cas, quelques reflexes sont à mettre en place pour rééquilibrer ses habitudes alimentaires :

  • Nourrissez votre chien à horaires réguliers. Le chien est un animal d'habitudes, instaurez un rituel en le nourrissant toujours aux mêmes horaires, dans la même gamelle et au même endroit calme et tranquille.
  • S'il n'a pas terminé sa gamelle au bout de 15 minutes, retirez-la et attendez son prochain repas pour la lui mettre à disposition. Votre chien apprendra ainsi à manger quand c'est le moment et deviendra moins difficile.
  • Limitez la distribution de friandises et de restes de table entre ses repas, aucune raison pour lui de manger sa gamelle s'il sait qu'il aura droit à des friandises un peu plus tard.
  • Associez différentes textures dans sa gamelle pour éviter la monotonie : gelées ou mousses délicates, croquettes,...

Odorat et appétit sont liés chez le chien

Le chien possède en effet un sens de l’odorat exceptionnel ! Le flair du chien est en partie lié à la surface importante de muqueuse qui tapisse ses cavités nasales : jusqu’à 200 cm2 chez un berger allemand comparé à 10 cm2 chez l’homme. Environ un tiers de son cerveau est dédié à l’analyse et à la mémoire olfactives. Les capacités olfactives varient également en fonction des races. En règle générale, les grands chiens ont un meilleur odorat que les petits, en particulier quand ils ont un museau bien développé. Les chiens à face courte (type bouledogue) sont moins performants. La sélection génétique joue aussi un grand rôle : un Labrador qui utilise en premier son flair pour suivre une piste sent beaucoup mieux qu’un grand lévrier qui a pour habitude la chasse à vue.

Or l’odeur est le 1er critère de choix d’un aliment et son odorat est encore plus performant quand il a faim. Contrairement à son propriétaire, la couleur des croquettes lui importe peu ! En revanche, la taille, la forme, la texture et le goût des croquettes sont quand même des critères importants quand l’animal marque des préférences.

L’odorat est un sens dont l’acuité diminue naturellement avec le temps. Chez les 
animaux âgés, la perte de l’odorat est parfois telle qu’ils finissent par ne plus manger suffisamment si on ne stimule pas un peu leur appétit en leur proposant des produits différents. Même si on conseille d’habitude de ne pas céder aux caprices alimentaires d’un animal, le bon sens doit ici prévaloir : le chien doit manger pour maintenir son poids et rester en bonne santé. S’il faut alterner plusieurs types d’aliments pour qu’il daigne s’intéresser à son assiette, n’hésitez pas.

Les arômes sont ajoutés dans l’enrobage des croquettes pour être perçus par le nez fin du chien : elles sont donc volatiles et l’aliment risque de perdre son appétence si l’air circule à son contact. Refermez le sac le plus hermétiquement possible après usage ou mieux, mettez-le dans un container à l’abri de la lumière, de l’humidité et des rongeurs qui rôdent dans le garage ! Les croquettes se conservent en revanche plusieurs semaines une fois le sac ouvert. Il est cependant conseillé de choisir un conditionnement qui permette de finir le sac en trois à quatre semaines au maximum, pour préserver les arômes.

 

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